Les troubles cognitifs sont un groupe de symptômes qui touchent le cerveau et qui altèrent les fonctions dites cognitives c’est à dire la mémoire, le langage, l’apprentissage, l’attention, le raisonnement, etc. Un trouble cognitif peut avoir une origine neurologique, psychiatrique, médicamenteuse, etc.
L’assurance maladie différencie les troubles neurocognitifs légers et sévères.
Les troubles neurocognitifs légers sont « une réduction acquise, significative et évolutive des capacités dans un ou plusieurs domaines cognitifs, mais avec des capacités préservées permettant d’effectuer seul les activités de la vie quotidienne. »
Les troubles neurocognitifs sévères sont « une réduction acquise, significative et évolutive des capacités dans un ou plusieurs domaines cognitifs, suffisamment importante pour ne plus être capable d’effectuer seul les activités de la vie quotidienne.
Repérer les signes et troubles
Les personnes atteintes de ces troubles n’en sont pas toujours conscientes, le rôle des proches est alors essentiel notamment dans le repérage des dysfonctionnements cognitifs.
Plusieurs signes peuvent interpeler et encourager à consulter un neuropsychologue pour soi ou pour un proche afin de mieux comprendre la nature et l’origine des difficultés :
- Le travail plus difficile : plus d’erreurs et une stratégie compensatoire pour ne pas oublier de payer les factures ou gérer les médicaments, etc.
- Plus distrait par les stimuli extérieurs, ne peut pas restituer un énoncé, ne peut pas faire de calcul mental
- Changement soudain de la personnalité ou personnalité perçue comme modifiée
- Comportements devenus hors-normes : manque de pudeur, propos non conventionnels, etc.
- Difficultés à trouver les mots
- L'utilisation de phrases passe-partout (« ce truc »)
- Etc.
Si vous vous posez des questions, que vous avez des doutes, parlez-en à votre médecin, il pourra ainsi peut-être vous proposer de réaliser un bilan cognitif.
Pour en savoir + sur les troubles cognitifs, rendez-vous sur le site de l’HAS en cliquez ici !
